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About

SO-MUTTI

BIO inspirée de faits réels

A 5 ans, je ne sais pas écrire mais lire et dessiner, si.

 A l’aube de mes 10 ans, une maîtresse d’école avisée, repérant une aptitude au dessin, me propose de réaliser des panoramiques qui serviront de supports de cours à des générations futures d’écoliers.

Mes œuvres, plastifiées et exposées,

je crois distinguer, par cette reconnaissance, la preuve que ma voie est tracée : dès lors, pourquoi s’attarder sur les matières déplaisantes se dit la pécore. Obvious.

Adolescence oblige, tout me désoblige,

les humains, les chats, le collège, ma chambre, tout. J’affiche une mauvaise humeur permanente. Ma vie d’alors est en fait comblée de découvertes successives : Ray Bradbury, Philip K. Dick, Hara Kiri, Fluide Glacial, Métal Hurlant, Best, Rock & Folk, la philosophie, la littérature, la poésie m’offrent des joies, des émotions nouvelles.

La période artistique ado-au-bout-de-sa-vie, bien que frénétique, est carrément oubliable.

A 20 ans un gros dilemme s’impose à moi :

la licence de communication – mon mémoire, « La vie d’un livre. Du travail intellectuel à la promotion d’un objet » est rédigé et validé – ou bien trouver un boulot qui me rapproche du but ultime : le dessin. Je suis prête à tout, y-compris à me travestir.

Je me présente à un entretien d’embauche : attachée de presse. Cette longue période dans la BD et le journalisme me permet de côtoyer des dessinateurs qui m’avaient aidée à traverser l’adolescence en croyant à l’avenir.

Je ne lâche pas !

Mes études d’arts plastiques pour autant et fréquente des ateliers de dessin et peinture. En revanche, trop nouille ou trop pudique pour montrer mon travail à l’époque.

29 ans, il est temps de lancer mon projet 

Karãboss, une expérience d’amour, un atelier polytechnique mêlant bois, métal, tissu, céramique, sérigraphie et couleurs. L’opportunité d’approcher des maîtres d’Art est une révélation : la technique, le geste, la création, le design s’y conjuguent à la perfection.

Formée par un merveilleux maître orfèvre, Robert Cherfils, je découpe, brase, martèle, polis le laiton, conçois et fabrique des lampes et des miroirs, inspirés par les univers de La belle et la bête (celui de Cocteau) et de Jules Verne. Je dessine moins à ce moment-là à cause des ampoules aux mains. .

En ce moment,

fusionner le dessin digital avec des techniques traditionnelles m’occupe beaucoup.

Revenir vers la matérialité, comme une preuve. 
Ce qui n’est pas montré, diffusé, confronté n’existe pas vraiment. Le fichier numérique prend vie sur papier photo, une toile, un carton. Sur un objet. Sur un vêtement.

Toujours prendre le travail très au sérieux

sans se prendre au sérieux