Portraits

ma galerie portraits

Tableau la rêveuse

Je n’aime pas les portraits fixes, je veux dire par là, avec des sujets épinglés, posés. Cette jeune femme est reconnaissable dans le sens trivial “ressemblante”. Ce n’est pas le but ultime.
En la fréquentant toute une journée,des éléments inspirants ont émergés spontanément :
sa façon de fumer, l’amour qu’elle porte à son amoureux et à ses bottes (sublimes il est vrai).
Cette jeune artiste multidisciplinaire est danseuse, amoureuse, tatouée. Dans ce tableau x 2 se glissent des éléments signifiants pour elle et pour “lui’, petits secrets intimes qui ne vous seront pas révélés : je suis une tombe !

Tableau L’étudiant

En promenade, assis sur un banc, dans le lavomatic, c’est quand il ne faisait pas attention à moi que j’ai pu prendre deux-trois photos à la dérobée ; ça l’incommodait, la pose.
Le portrait devait refléter son espèce de fausse nonchalance, car sous le bob, ça pensait, ça pétillait, ça se protégeait. A ce moment-là, il souhaitait très fort en finir avec les études et les profs.

Digressions

La digression est un détour, une  liberté que je m’accorde

ma galerie digressions

Ça tient de l’écriture automatique. Je suis des chemins de traverse, comme en état de sommeil paradoxal ; les rêves dont l’on se souvient au réveil n’ont pas toujours un sens évident, ils sont néanmoins palpables. Ils font partie de l’expérience.

En réalité, je ne m’éloigne jamais de mon sujet principal, l’humain.
Qu’est-ce que je connais d’autre.  

Transports en commun – Love

ma galerie transports en commun – love

Tableau mosaïque Utérus joyeux

Je me souviens de mon appréhension quand il m’a été annoncé que, les traitements ne fonctionnant pas, il fallait envisager une hystérectomie totale.
J’avais peur des conséquences d’une brutale absence d’hormones, sur le mental, sur le physique, sur le désir.
Bonne nouvelle les filles, vous êtes toujours des filles, totalement, joyeusement.

Tableau ghosting

Ces deux femmes ont eu du plaisir ensemble. Beaucoup. Cependant, je n’aurais pas parié sur une grande histoire avec la beauté bleue ; d’ailleurs, elle ne ment pas, n’a jamais fait de promesses.
La malheureuse en arrière-plan n’a pas voulu entendre, elle est éperdue, dépendante, encombrante. Quel autre choix avait la première que la “guoster” pour marquer la fin de partie ? 
Ce n’est pas de la cruauté et la triste figure fantomatique n’est pas une victime.